1. |
Vertiges
06:24
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Si la tendance est au maintien
On m’aura tout avalé d’ici peu
Si les mots qu’on se dit ne mènent à rien
À quoi ça sert d’essayer d’être deux
Le vertige ne me choque plus
Ton ego, ton refus
J’vais épouser le cadre
Me fondre dans la vase
Du plafond qui s’allonge
Je tombe
Si tout est à recommencer
Aussi bien le refaire de la même manière
Si les promesses tombent dans l’oubli
Que lira-t-on de vrai dans la matière?
Le vertige ne me choque plus
Ton ego, ton refus
J’vais épouser le cadre
Me fondre dans la vase
Du plafond qui s’allonge
Je tombe
Si j’avais su qu’on finit tous seuls à la fin
J’aurais hésité à commencer
Nos visages au miroir, je ne les connais plus
La peau que j’habite ne me porte plus
Mais toi
Les rêves qui se perdent me mènent toujours à toi
Le temps qui se sauve me mène toujours à toi
Les portes qui se ferment me mènent toujours à toi
Les amis qui s’éteignent me mènent toujours à toi
Les portes qui se ferment me mènent toujours à toi
Les amis qui s’éteignent me mènent toujours à toi
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2. |
Auréole
03:06
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Elle est une auréole qui me hante
Déposée sur ma tête, elle éclaire les aurores
Bouclée d’or, de lumière qui incante
Les idées dans ma tête qui retracent le sort
Incandescente est la trace
Comment oublier la marque
Elle est une auréole, elle danse
Brillante et sans regret, elle ravive les morts
De ces pièges monotones elle me sort
Montre le chemin vers la grâce rayonnante
Incandescente est la trace
Comment oublier la marque
Elle me hante
Elle chante
Elle danse
C’est immense
Quand du ciel enfin se montrent les anges
Elle me hante
Elle chante
Elle danse
C’est immense
Quand du ciel brillent les anges
Elle est une auréole qui me chante
L’éloge des instants qui se prennent, qui s’étendent
Au bout des longs détours qui nous mènent
Au travers des saisons, des deuils et des peines
J’écouterai le son de sa voix
Je sentirai l’ivresse suivre le froid
Elle porte une auréole qui éclaire plus que l’or
Elle porte une auréole
Incandescente est la trace
Comment oublier la marque
Elle me hante
Elle chante
Elle danse
C’est immense
Quand du ciel enfin se montrent les anges
Elle me hante
Elle chante
Elle danse
C’est immense
Quand du ciel brillent les anges
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3. |
Monotone
03:41
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Du froid et des fautes, t’en as pas eu assez?
Un marteau sur la tempe te cogne la vérité
De qui, d’où, de quoi, mais qu’est-ce qui s’est passé?
À qui revient le droit, la tâche de te juger
Tu te donnes, t’abandonnes
Plus personne ne s’étonne
De voir qu’il t’emprisonne
Ce boulet monotone
Elle est la mort qui te tend la main
Elle est la flamme qui te brûle sur le bûcher
Elle est le mot qui te prend au ventre
Elle est la clé qui te coffre dans le brasier
Tes rêves de fou délire, ils t’ont tous oublié
Le potentiel gâché, les idées périmées
Quelle peur vous rembobine, les mains au dos liées
Des idées de candeur vous cachent sans vous sauver
Tu te donnes, t’abandonnes
Plus personne ne s’étonne
De voir qu’il t’emprisonne
Ce boulet monotone
Elle est la mort qui te tend la main
Elle est la flamme qui te brûle sur le bûcher
Elle est le mot qui te prend au ventre
Elle a la clé qui te coffre dans le brasier
Elle est la mort
Elle est la flamme
Elle est le mot
Elle est la clé
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4. |
J'ai demandé à personne
03:48
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À quoi bon se cacher des images qui tombent
Dans ta tête quand la nuit te trompe
Quand tout s’effondre de honte
Mais où est donc l’été quand nous l’effaçons
À ton envie, à tes grands dégoûts
Quand tu tombes si froide et sombre
Si seule, seule, seulement tu t’aidais
Si seule, seule, seulement tu t’ouvrais
Si seule, seule, seulement tu t’aidais
Si seule, seule, seulement tu disais
J’te tends la main, tu pleures et tu te peins la joue
On renie ce qu’il reste de nous
Je pends à toi comme à un joug
J’ai passé mes vingt ans sur le bord du gouffre
Vacillant et à bout de souffle
Si cruelle est la première fois qu’on souffre
Si seule, seule, seulement tu t’aidais
Si seule, seule, seulement tu t’ouvrais
Si seule, seule, seulement tu t’aidais
Si seule, seule, seulement tu disais
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5. |
Toi qui sais
03:23
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Au soleil, au grand vent
Celle qui m’attend
Sait prendre le temps
Elle tend vers la lumière
Brise les frontières
Voit plus loin qu’hier
Toi qui sais où trouver le beau dans le laid
Toi qui confrontes ce que je cache au reflet
Toi qui sais où trouver le beau dans le laid
Toi qui sais que tu me plais
Où qu’elle est ta lumière?
Montre-les, les beaux jours
Si doux est le matin
Aux aurores qu’elle peint
Rêves de souverains
Et de ses mots sereins
Elle trace le chemin
Qui mène à demain
Toi qui sais où trouver le beau dans le laid
Toi qui confrontes ce que je cache au reflet
Toi qui sais où trouver le beau dans le laid
Toi qui sais que tu me plais
Où qu’elle est?
Montre-moi
Toi qui sais où trouver le beau dans le laid
Toi qui confrontes ce que je cache au reflet
Cette ville nous a trahis
Envolons-nous loin d’ici
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6. |
Seuls
04:15
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Nous sommes seuls
Face à nous deux, seuls
Tout à toi, tout à toi
Tiens-toi
Viens qu’on se mêle
Toujours
Nous sommes seuls
Face à nous deux, seuls
Tout à toi, tout à toi
Tiens-toi
Viens qu’on se perde
Toujours
Où vas-tu quand tu dors?
Où sors-tu quand tu rêves?
Que dis-tu quand tu mens?
Que mens-tu quand tu ris?
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7. |
Perdre du terrain
03:55
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Jouant dans la plaie
Je m’en suis voulu
Croisant mon reflet
J’ai rien reconnu
Le déni m’a battu
Le public délirait
Je ne savais plus
Pour qui il comptait
Lentement et sûrement
La paresse m’a dessiné
Elle me surprend
Cloîtré dans mon lit
Abandonnant le temps
Qui m’est compté je m’enfuis
Dans des pensées
Où enfin je suis libre
D’un terrain glissant
À d’autres, accidentés
J’ai trouvé épuisant
De ne rien démontrer
Lentement et sûrement
La paresse m’a dessiné
Elle me surprend
Cloîtré dans mon lit
Abandonnant le temps
Qui m’est compté je m’enfuis
Dans des pensées
Où enfin je suis libre
Il est maintenant temps
De soulever les valises
Regardant droit devant
Avalant ma salive
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8. |
Nager (ft. N NAO)
03:13
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Des dissemblances naît l’évidence
Nous avançons sans direction
Ce monde est le plus seul que j’aie connu
Au précipice sans armistice
À l’entonnoir des idées noires
Armés de faux, de feintes et de fraudes
Ceux qui nous mènent fauchent mieux qu’ils sèment
Ce monde est le plus seul que j’ai connu
Des fanatiques, des extrémistes
Se polarisent, se subdivisent
Ce nouvel ordre, ils sont une horde
Ces dissidents, ces partisans
Égorgent la Mère, trafiquent la Terre
Il faut nager, il faut nager
Ce monde est le plus seul que j’aie connu
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9. |
Course à rebours
02:41
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J’ai couru à ma perte
À rebours
Entre Laurier et l’envie
Monté à l’échafaud
Vacillant
Entre ma nuque et l’ennui
La tête en Tchernobyl
Titubant
Et le ventre en vertigo
J’ai couru à l’envers
Reculant
Sur mes derniers signes de vie
J’ai croisé ton regard
Implorant
Qui disait : « Ne m’oublie pas »
J’ai entendu ta voix
Se répandre
Dans le vent, un cri de foi
J’ai fait le faux, le lâche
Prétendant
Faisant fi des vieux aveux
J’ai trahi ta confiance
Ton secret
Le cadeau que tu m’as fait
Le temps se sauve, me glisse des mains
En course folle vers rien
Plus je m’efforce
Plus je m’enfonce
Plus rien n’est plus
À rien
Enlève-moi de moi
Aspiré par la course
Sans aucune
Voie de sortie où s’échapper
Les signaux s’entremêlent
Se découpent
Puis se recrachent à mes pieds
Quand ma tête à l’envers
Débordante
Se dépose sur mes genoux
Je tombe à la renverse
À plat ventre
Comme un sot, le dernier fou
Si j’avais su t’entendre
T’écouter
Et te dire combien tu comptes
Quand je tombe dans le verre
Tout m’échappe
Tout se recrache à l’envers
Le temps se sauve, me glisse des mains
En course folle vers rien
Plus je m’efforce
Plus je m’enfonce
Plus rien n’est plus
À rien
Enlève-moi de moi
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10. |
La mort des mots
02:53
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Comme les vagues noient
Comme les eaux étouffent
Comme le ciel sombre
Comme le vent s’élève
Comme le jour t’éteint
Comme le soir t’allume
Comme l’envie se fume
Comme l’ennui se boit
Comme le temps qui file
Comme les heures se perdent
Comme si c’est ceux qui aiment
Comme si c’est eux qui quittent
Comme le grand silence
Comme la fin de toi
Comme la mort des mots
Comme l’éveil au vide
Mords à mort
Tiens-toi
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