1. |
Bordée tu nages
05:12
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Tout est fini
Grandie est l'envie
J'ai plus le temps
Juste plus le temps
Je suis trop lent
Pour tout trop lent
Pour le moment
D’un instant
Au bon moment
On se répand
Des amants règnent sur ma tête en l'air d'imposteur
Nous avançons chère vers notre Graal
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2. |
Saint-Fortunat
02:47
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Elle est née différente des autres ça se voit
Ostracisée enfant, les autres frappaient fort
Garçonne incomprise dans un corps en larmes c’était une proie
Fallait la voir s’écrouler sous les coups et fondre
Rien n’est vrai, rien ne compte
Ce sont que des mots en l’air
Jeux d’enfants méprisants
Comment commencer sa vie si déchue
Une fois pour toutes elle se dit « ça, c’est fini »
À hauteur d’araignée tout semble si petit
S’envoler dans les airs en se souciant que de liberté
Rien n’est vrai, rien ne compte
Ce sont que des mots en l’air
Jeux d’enfants méprisants
Comment commencer sa vie si déchue
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3. |
Orchidées
04:01
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Assez d’attendre
Le bout du calvaire qui nous hante
De trop, de tout, de rien
À quoi bon faire mine d’être aux anges
Cette fois je me lance
Sans hésiter je flanche au printemps
Devant nos pas se traceront les détours
Pour en arriver à floraison
Malheur à qui
Prend plaisir à faire souffrir
Et envers toi
Je sculpterai mes jours jusqu’à en finir
Je sortirai pour ne plus revenir
D’où on se trouve pour mieux se perdre
Cette fois je me lance
Sans hésiter je flanche au printemps
Devant nos pas se traceront les détours
Pour en arriver à floraison
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4. |
Fuir
03:58
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La fin du monde
Marche derrière nos pieux
Se cache dans nos prières
Nous ment jusqu’à la mort
Le rien à faire
Glace nos pensées
Se montre dans le pire
Le pire est à venir
Fuir
Le temps aux armes
Est maintenant à nos portes
S’élève devant nos murs
Se pose sur mes mains
Le père béni
Je l’ai jamais connu
Son nom ni son visage
Mais où est-il maintenant
Fuir
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5. |
Crise de panique
02:58
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Je sais pas
Je sais pu
J’ai peur
Qu’est-ce que c’est?
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6. |
Acte manqué
04:18
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Y’aurait que fallu que je t’aime
Pour ce que tu es pour te le dire
Sur toi un reflet j’ai cru au pire
J’ai miroité l’ombre d’une saine
Amèrement je m’abandonne et m’affectionne aux loups
Qui ragent la nuit et hurlent pour s’oublier
Pas mieux que saoul, je rampe au trou puis je t’oublie
Y’aurait que fallu que tu m’aimes
À plein poumons j’ai crié ton nom
Mais malgré tout toi tu t’en fous et moi je touche le fond
Me noie jaloux quand tu en vois d’autres
Y’aurait que fallu qu’on ne s’aime pas
Parfois je le pense tellement on s’écorche
On se croisera dans une autre vie
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